Une étude 2008* démontre que Paris a une image et une notoriété de classe mondiale auprès des investisseurs (juste après New-York et Londres). Toutefois, cette image est supérieure à la perception de son attractivité économique, puisque Paris n’est que 5^ème (après New York, Pékin, Shanghai et Londres). Pourtant, quand on demande aux investisseurs leurs intentions d’investissement dans les trois années à venir, Paris arrive en 2^ème position après Moscou.

Paris arrive aussi en tête face à ses concurrentes européennes pour son attractivité dans six secteurs : aéronautique, mode, design et luxe, hôtellerie et loisirs, biotechnologies, pharmacie et sciences du vivant, agro-alimentaire, et énergies et infrastructure. En outre, seule Londres lui est préférée pour les secteurs des services aux entreprises, les logiciels, les services financiers et d’assurance, et les TIC.

L’attractivité de Paris augmente ces trois dernières années, même si son profil reste moins complet que Londres et Berlin. Les atouts reconnus de Paris sont ses infrastructures de transport et de communication, ainsi que la disponibilité de ressources humaines qualifiées et l’accessibilité des marchés et débouchés. En revanche, Paris pêche pour ses charges et coûts salariaux, sa fiscalité locale et l’immobilier.

Plus de 60% des investisseurs sont confiants dans l’attractivité de Paris pour les trois ans à venir. Dans une autre étude récente de février 2009**, Paris Ile de France, Capitale Economique confirme cette tendance positive : Paris demeure dans les trois premières capitales mondiales en terme d’image. Même si elle passe en 8^ème position pour les intentions d’investissement dans le monde, les capitales asiatiques résistant mieux à la crise, Paris est la capitale européenne la plus attractive en tant que site d’implantation pour les entreprises européennes. Et Paris est la capitale européenne en laquelle les investisseurs ont le plus confiance face à la crise, loin devant Londres !

Voilà des résultats d’enquête positifs et encourageants, qu’il faut partager.

Paris-Ile de France, Capitale Economique est une association créée par la CCIP pour valoriser Paris et l’île de France afin d’y attirer les investisseurs étrangers.

www.greater-paris-investment-agency-paris.com

* "Global cities’ attractiveness survey 2008 : Paris et ses principales concurrentes européennes dans la compétition mondiale", avec le concours d’Ernst & Young et de CSA.

* "L’impact de la crise économique et financière sur l’attractivité des métropoles mondiales – Evolution de l’attractivité depuis « Global Cities Awareness survey 2008 »", Février 2009, avec le concours de CSA.

Une spécificité du 8ème : plus de 60 % de nos entreprises ont des activités de service aux entreprises, d'immobilier ou financières. En effet, un quart des entreprises du 8ème ont une activité de service aux entreprises et 21% sont dans l'immobilier ou la location de biens, et 17% sont dans le secteur financier. Pour Paris, ces secteurs ne représentent que 45% des entreprises parisiennes.

Une autre particularité, le commerce de gros et de détail est sous représenté dans le 8ème, avec 4000 entreprises, soit 12% des entreprises du 8ème, alors que ce secteur représente 20% des entreprises parisiennes.

Faible densité d'habitants, forte densité d'entreprises de services, moins de commerces, telles sont les spécificités du 8ème.

Avec un peu moins de 40 000 habitants sur 388 ha, le 8ème arrondissement a la plus faible densité à Paris, soit 10 000 habitants par km2.

A l'inverse, c'est l'arrondissement le plus dense en entreprises. Il en compte plus que d'habitants ! La densité moyenne d'entreprises, par rapport aux habitants, à Paris est de 15,3% ; dans le 8ème arrondissement, la densité en entreprises est de 115% . Avec ces 45 000 entreprises, le 8ème est le quartier des affaires de Paris ! 

Pour la mairie, les problématiques sont toutes particulières : 

- Comment préserver une diversité de l'offre commerciale ? Il faut une offre utile à la fois pour les habitants (relativement peu nombreux et espacés, souhaitant pourtant des marchés et petits commerces de proximité) et pour les personnes qui travaillent (excessivement nombreuses, la semaine seulement, ayant besoin de beaucoup de restauration rapide du lundi au vendredi).

- Comment animer les quartiers, ou les illuminer en période des fêtes, les commerces étant souvent éloignés les uns des autres, dans de larges avenues et peu enclins à ouvrir le week-end ?

- Comment bénéficier d'un budget correspondant aux besoins réels de l'arrondissement ? En effet, le budget des arrondissements est calculé principalement en fonction du nombre d'habitants, et non de son utilisation effective.

Autant de défis qui rendent cet arrondissement spécifique et que nous nous efforçons de relever au quotidien.

Source : Atlas économique de Paris 2008, du Greffe du Tribunal de Commerce de Paris.